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Dans le cadre de mon Master 2 relations franco-italiennes, vous trouverez sur ce blog des informations relatives à l'agroalimentaire en général, et plus spécifiquement aux échanges franco-italiens.

Les pratiques alimentaires des consommateurs sont largement déterminées par leurs valeurs, leurs représentations et leur style de vie.
Faire connaître un vin ou un fromage ou une huile d’olive c’est aussi faire découvrir une culture, une histoire, une tradition, et parfois tout un savoir.
Dès lors comment réussir cette connexion entre produits et marchés ?
Comment pénétrer une culture différente, un autre style de vie ?
Comment mobiliser journalistes, relais d’opinion, réseaux de distribution ?

Le guide pratique des risques

Les risques liés à l'alimentation sont nombreux, des pesticides aux nitrates, en passant par les additifs et la listeria. Dans quels produits les trouvent-on? Sont-ils vraiment dangereux? Quelle est la réglementation ?

PESTICIDES
AUJOURD'HUI, ON TROUVE DES RÉSIDUS DE PESTICIDES UN PEU PARTOUT DANS NOTRE ALIMENTATION. MAIS C'EST SURTOUT DANS LES FRUITS ET LES LÉGUMES QUE LEUR PRÉSENCE EST LA PLUS IMPORTANTE.

LA FRANCE EST LE PREMIER CONSOMMATEUR DE PESTICIDES EN EUROPE OCCIDENTALE AVEC 32,9 % DES ACHATS TOTAUX, SUIVIE PAR L'ITALIE AVEC 13,4 %

Quel est leur rôle?

Les pesticides sont des produits utilisés pour lutter contre des organismes nuisibles. Parmi eux on trouve les herbicides, les insecticides, les fongicides… si certains sont d’origine naturelle, comme le sulfate de fer ou le cuivre, la plupart sont des produits de synthèse. L’agriculture intensive est étroitement dépendante de ces substances et la France est le premier consommateur européen de pesticides et le quatrième au niveau mondial. Ces produits sont pulvérisés le plus souvent à partie de rampes montées sur des tracteurs, et parfois par avion ou par hélicoptère. Il en résulte une pollution des sols, des eaux et de l’air.


Dans quels produits les trouve-t-on ?
Les pesticides sont surtout employés dans la culture des céréales, de la vigne, des légumes et des fruits. Selon l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), les vergers de pommiers reçoivent en moyenne 35 traitements par an ! Il n’est donc pas étonnant que l’on retrouve des pesticides dans les pommes notamment sur leur peau. Aussi mieux vaut-il les éplucher avant de les consommer.  En 2007, des contrôles effectués par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont montré que 70 % des fruits analysés contenaient des résidus de pesticides, 8,5 % d’entre eux dépassant la limite autorisée, essentiellement des fraises, des mandarines et du raisin. Du côté des légumes, les résultats étaient un peu meilleurs, puisque « seulement » 41 % des échantillons contenaient des pesticides, notamment les poivrons, les tomates, les poireaux et les salades. Il reste que la quasi-totalité de la chaîne alimentaire est contaminée. Selon l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP) mis en place par l’état, on en rencontre aussi dans les céréales et les produits d’ (ORP) mis en place par l’état, on en rencontre aussi dans les céréales et les produits d’origine animale œufs, lait, viande, poisson…) L’eau du robinet peut aussi en contenir, surtout dans les zones de grandes cultures.
Quels risques font-ils courir ?
La plupart des aliments contiennent des traces infimes de pesticides, et il est difficile d’évaluer leur impact sur la santé. Mais nombre de scientifiques mettent an cause l’effet « cocktail » résultant de l’exposition conjuguée à ces substances chimiques, qui pourrait accroître le développement de cancers, les troubles de la reproduction, les malformations génitales et les problèmes neurologiques. Les agriculteurs qui sont le plus exposés aux pesticides, sont les plus touchés.

Que dit la loi ?
Pour chaque substance, la réglementation fixe une dose journalière admissible (DJA), qui correspond à la dose sans effet observée sur les animaux divisée par 100 ou par 1000. Puis on institue, pour chaque produit, une limite maximale de résidus (LMR), calculée à partir de cette DJA.